L’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle consiste en l’évaluation des disciplines générales et professionnelles qui figurent au Règlement d’examen et Référentiel de Certification de la spécialité concernée. Cette évaluation se déroule exclusivement sous forme de Contrôle en cours de formation (CCF).
Contrôle en cours de formation
Le SNUEP-FSU considère que les CCF sont une plaie ouverte dans le cœur de notre métier, en raison des problèmes d’éthique qu’ils soulèvent, de leurs modalités d’organisation, et de leur aspect chronophage. Par ailleurs, la généralisation des CCF paraît intimement liée à la mise en œuvre de référentiels et programmes définis selon des compétences s’apparentant à des micro-tâches, ce que le SNUEP-FSU dénonce.
De plus, la généralisation des CCF implique de fortes inquiétudes sur l’équité et la valeur nationale des diplômes délivrés. Tout semble fait pour accroître les taux de réussite à l’examen, sans pour autant que ces réussites ne garantissent l’acquisition d’un niveau.
Pour le SNUEP-FSU, il faut remettre à plat l’ensemble des modalités de certifications du CAP afin de garantir l’égalité entre candidat×es, l’impartialité des examinateurs, la qualité des enseignements ainsi que la valeur et la reconnaissance des diplômes de niveau 3.
Le diplôme doit être délivré selon des critères objectifs, hors la diversité des lieux de stage, du public, des relations professeur-élève, et des pressions de la hiérarchie qui rendent le système d’évaluation par CCF incontrôlable et partial. Dans ce cadre, le SNUEP-FSU continue de se prononcer pour le retour aux examens nationaux ponctuels terminaux et s’oppose à la généralisation des CCF.