La rentrée est de nouveau marquée par une situation sociale dégradée. Si certaines aides à l’embauche ont permis de compenser à minima les effets de la crise sanitaire, notamment en amortissant les risques de destruction massive d’emplois dans certains secteurs, les indicateurs restent alarmants. Les contrats précaires progressent dangereusement et le chômage des jeunes continue de croître avec un risque de rebond rapide quand les aides cesseront. Pourtant, le gouvernement persiste à instrumentaliser la crise sanitaire pour imposer ses politiques de régression sociale. La réforme de l’assurance chômage, entrée en vigueur le 1er octobre, va générer une chute des allocations pour plus de 1 million de chômeuses et chômeurs. La réforme des retraites reste d’actualité. Des mesures paramétriques concernant les régimes spéciaux ou un recul de l’âge de départ ressortent régulièrement. Ce dossier constitue déjà un enjeu de la période électorale qui s’ouvre (…)