AESH : un vrai métier, un vrai corps de fonctionnaire !

Les AESH constituent le deuxième métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels mais ils et elles ne sont toujours pas reconnus et leurs salaires sont toujours aussi bas.

Pourtant, l’accompagnement des élèves en situation de handicap est une mission essentielle et pérenne de l’École. C’est un véritable métier avec des compétences professionnelles spécifiques pour faire réussir les élèves et qui relève d’un véritable statut.

L’École doit être pleinement inclusive pour bâtir une société réellement inclusive, sans discrimination pour les personnes en situation de handicap.

AESH, face à l’urgence, un corps de fonctionnaire maintenant !

Avec les organisations syndicales FSU, SE-Unsa, CFDT Éducation Formations Recherche Publiques, CGT éduc’action, SNALC, SUD éducation je soutiens la nécessité et l’urgence à créer un corps de fonctionnaire pour les AESH.

En tant que personnel de l’Éducation nationale, parent d’élève, citoyenne ou citoyen concerné par l’inclusion des personnes en situation de handicap à l’école comme dans la société,

je signe et je partage la pétition

Déclaration de la FSU en CSE  – 22 Mai 2025

Mme et M les membres du CSE,

Tout d’abord, la FSU tient à rappeler son soutien et sa solidarité envers Cécile Kohler et Jacques Paris et demande que tout soit mis en œuvre pour leur libération au plus vite.

Loin des réponses attendues aux défis éducatifs, sociaux et de santé qui traversent l’École, les dernières annonces du président ou celles du gouvernement continuent d’ignorer les réalités de terrain et les attentes de l’ensemble des  personnels. L’annonce de la convention citoyenne sur les temps de l’enfant est une nouvelle diversion de l’Élysée dont personne n’est dupe alors que l’école publique manque de tout. En évitant les véritables enjeux de l’École – lutte contre les inégalités, conditions d’apprentissage, justice sociale – le président de la République ainsi que le gouvernement poursuit une logique de communication au détriment d’une politique éducative ambitieuse.

Cette convention ne saurait par exemple masquer l’absence de bilan des réformes des rythmes scolaires engagées depuis 2013. Aucune convention ne saurait accroître la charge de travail des personnels ni menacer la richesse disciplinaire de l’enseignement. L’expérimentation « cours le matin, sport l’après-midi » menée en 2010/2011 a été pour le moins mitigée. Une note de la DEPP a souligné que ce « dispositif n’a pas d’effet notable sur la ponctualité, les absences et les sanctions. Il n’influe pas sur les capacités déclarées de concentration, d’attention, de mémorisation et d’effort. » La FSU réaffirme qu’il y a urgence à donner les moyens à l’École publique d’assurer toutes ses missions.

Dans une société qui se fracture de plus en plus, l’École publique et laïque a un rôle primordial pour faire société. Elle doit rester émancipatrice et être pensée pour accueillir un public de plus en plus fragile qui n’a que l’École pour réussir.  C’est le sens du projet de scolarisation jusqu’à 18 ans pour tous les jeunes que porte la FSU dans l’objectif de continuer à élever le niveau de qualification de toutes et tous dans un cadre commun, en développant une culture commune dans chacune des 3 voies du lycée et dans l’objectif aussi de la démocratisation de l’accès aux études supérieures.

Alors que les assises de la santé et du bien-être des élèves auraient dû marquer un tournant, les mesures proposées, une nouvelle fois, renforcent les inégalités scolaires. Les redéploiements des équipes pluriprofessionnelles vers le premier degré, sans créations de postes garanties, accentuent la pénurie dans le second degré.  Pour la FSU, une véritable ambition pour la réussite scolaire des élèves et pour la lutte contre les inégalités sociales et de santé est possible avec un investissement massif, permettant le renforcement de la présence des personnels et de leur reconnaissance au sein des écoles et établissements scolaires qui agissent au quotidien pour la réussite de tous les élèves.

L’usage massif et souvent non régulé des écrans chez les enfants et adolescent·es fait peser des risques avérés sur le sommeil, la santé mentale, l’attention et le surpoids. L’ensemble des personnels de l’Éducation peuvent mesurer au quotidien ses effets négatifs sur les élèves. Le Haut Conseil de santé publique (HCSP) alerte depuis plusieurs années maintenant sur les effets délétères d’une consommation non accompagnée, notamment sur les publics les plus socialement défavorisés. Alors que l’Éducation nationale aurait pu jouer un rôle important pour lutter contre cette exposition néfaste pour de nombreux jeunes, au cours de ces dernières années, elle a trop souvent accompagné, voire amplifié le phénomène par une politique de développement de l’usage des écrans à l’école.  Elle est en passe de continuer cette orientation inconsciente et dangereuse pour la jeunesse avec l’introduction de l’IA à l’École. Aujourd’hui, Il y a urgence à agir et à protéger les enfants mineurs exposés à des incitations à la violence, au harcèlement, au sexisme et à toutes ses influences néfastes qui se multiplient sur internet et les réseaux sociaux,  qui vont contre les valeurs de l’École républicaine et qui sont préjudiciables au bon développement de l’enfant.

La rédaction précipitée d’un cadre d’usage de l’IA en éducation par la Direction du numérique du MEN pose question. Si l’ouverture à la consultation est un point positif, la FSU dénonce un cadre flou, incitatif, qui fait l’impasse sur les risques : atteinte aux données personnelles, effets environnementaux, impact sur l’apprentissage et le métier enseignant. L’IA modifie l’organisation du travail et a des conséquences sur les conditions de travail sur toute une série de métiers enseignants et hors enseignants avec des effets de déqualification, de perte de sens et de contrôle des métiers, sans oublier les économies d’échelle induites et de suppressions d’emplois. Ses effets négatifs ne sont pas à négliger ou à minimiser. Pour la FSU, toute introduction d’IA dans des logiciels ou dans un process doit faire l’objet de négociation notamment d’une expertise préalable et mesures de prévention adaptées, en recourant aux F3SCT. La FSU exige que l’utilisation des IAG en éducation soit encadrée par des lignes rouges clairement établies et connues des agent·es, et fondées sur une approche éthique, écologique et pédagogique. C’est le sens des 40 amendements déposés par la FSU. La FSU demande une politique cohérente de prévention, d’éducation au numérique et de soutien à la parentalité, appuyée sur une formation ambitieuse des personnels.

La réforme du lycée professionnel n’a pas permis de mieux former ni de mieux préparer les élèves à la session d’examen, qui ont eu lieu la semaine dernière. La suppression de quatre semaines de cours, ainsi que les convocations des professeur·es de lycée professionnel (PLP) pour faire passer les examens aux candidat·es libres, ont empêché ces derniers de terminer les programmes. Ils ont en outre été contraints de boucler les contrôles en cours de formation (CCF) début mai. Le parcours en Y est mis en œuvre à marche forcée dans les établissements avec son lot d’ injonctions à enseigner une autre discipline que la sienne, de groupes-classes non définis, d’emplois du temps inconnus, d’informations contradictoires qui vont engendrer une baisse d’assiduité des élèves.  L’ensemble des établissements est désorganisé, et les PLP se préparent à une fin d’année chaotique. Ce parcours différencié ne permettra ni une meilleure préparation à la poursuite d’études, ni une meilleure insertion professionnelle — laquelle dépend principalement du marché de l’emploi.  Aucune période de révision n’est prévue pour les élèves revenant de stage, ce qui engendrera une inégalité de préparation aux examens, au détriment de celles et ceux ayant choisi le parcours d’insertion professionnelle. La FSU réaffirme son exigence du retour des examens en juin, du rétablissement des heures de cours disciplinaires supprimées par les dernières réformes, et de l’abandon du parcours différencié, qui n’a pour objectif que de fournir une main-d’œuvre bon marché aux entreprises.

Le gouvernement amorce une nouvelle réforme du financement de l’apprentissage, avec un double objectif : « prioriser les financements en fonction des besoins du marché du travail et améliorer la soutenabilité financière du dispositif ». Cette réforme répond partiellement aux critiques formulées par la FSU sur la gabegie actuelle du financement de l’apprentissage, reposant sur une politique d’aides publiques massives à l’embauche d’apprenti·es. Si le gouvernement envisage effectivement de contraindre l’enveloppe d’argent public allouée au développement de l’apprentissage, en réintroduisant davantage de régulation et en diminuant le niveau de prise en charge des contrats, sur le fond peu de chose change, les logiques de mise en marché de la formation professionnelle ne sont pas remises en question et  sa volonté de prioriser les niveaux de formation 3 et 4 risque de fragiliser encore davantage les formations sous statut scolaire en lycée professionnel sans apporter de réponses aux jeunes les plus en difficulté.

La FSU porte une vision cohérente de l’école, émancipatrice, inclusive et démocratique. La FSU s’oppose ouvertement et manifestera contre tous les projets d’ouverture d’académies Saint-Louis et d’écoles « Excellence ruralités et espérance banlieues« , écoles traditionalistes, bénéficiant de fonds publics, et soutenues par le milliardaire d’extrême droite Stérin. Les fondateurs, promoteurs de ces écoles profitent de l’affaiblissement des services publics et de la fermeture des classes. La FSU continuera d’agir pour que les politiques éducatives soient à la hauteur des enjeux sociaux, environnementaux et pédagogiques du XXIè siècle notamment en exigeant un moratoire pour une mise en œuvre d’une toute autre réforme de la formation initiale des enseignant·es. Elle appelle l’ ensemble des personnels à se mobiliser pour une école publique à la hauteur des ambitions de justice, d’égalité et de réussite de toutes et tous.

Déclaration FSU au CSA MEN du 6 mai 2025

Avant de commencer la FSU tient à apporter son soutien à la famille de la lycéenne de Nantes, à ses camarades et aux personnels.

« Les outils du dialogue social fournissent un cadre institutionnel permettant d’aborder tous les sujets, d’obtenir des garanties, de résoudre des conflits, d’établir des compromis et d’obtenir des avancées. Le dialogue social constitue un exercice démocratique à l’échelle d’une administration et des organisations syndicales. Il contribue ainsi à maintenir la stabilité sociale par le dialogue, stabilité sociale qui garantit un cadre propice au développement du pays. ». Voilà des paroles fortes et remarquables, issues du projet de vade-mecum du dialogue social. Difficile de croire que ce sont les vôtres tant l’actualité des groupes de travail a tendance à prouver le contraire carrières, formation initiale, affectations des stagiaires, attestations de sauvetage et de secourisme à Mayotte…rien que sur ce CSAMEN, la liste des sujets où le dialogue social s’est réduit à des échanges formels ou a brillé par son absence est longue. Quelle est l’impérieuse nécessité d’avoir un vade-mecum du dialogue social si ce n’est parce que la loi TFP a méthodiquement détruit les espaces de dialogue social, au point que vous en soyez réduit à rappeler quelques règles aussi basique que l’installation des chevalets dans une salle. A ce compte-là, nous sommes tentés de proposer un amendement sur la réapparition des viennoiseries à l’accueil du CSAMEN. Mais les apparences ne parviendront pas à masquer la réalité : des passages en force  qui ne peuvent qu’aggraver la crise de confiance envers l’institution que vous représentez.

Vous n’avez pas tenu votre engagement de représenter les textes statutaires sur la formation initiale en CSA, les textes ont été publiés alors même que les GT ne sont pas terminés. A chaque GT, nous constatons que tout n’a pas été pensé et anticipé, de nombreuses questions sont sans réponse encore aujourd’hui, les tensions sont prévisibles pour les étudiant·es et les formateurs et formatrices.  La FSU continue d’exiger un moratoire sur la mise en œuvre de cette réforme. Avec le système que vous mettez en place vous réduisez le volume horaire dédié à la formation et notamment la formation disciplinaire, vous créez des inégalités devant le concours, vous allez mettre en grande difficulté des étudiant·es qui vont être parachuté·es dès leur master 1 dans de grandes métropoles avec seulement 1400 euros, vous créez un engagement pour l’état qui n’existe que lorsqu’il y a des pré recrutements, vous réduisez le vivier de candidat·es pour les disciplines professionnelles et créez les conditions d’une augmentation de la contractualisation. Par ailleurs, utiliser les fonctionnaires stagiaires comme moyen d’enseignement et les placer à 50 % devant élèves va les mettre en difficulté, cela a déjà été expérimenté, et cette disposition  réduit de fait le temps de formation en master 2.

Lors de ce même CSA MEN du 11 mars, vous nous aviez indiqué que les documents modification des carrières étaient prêts et qu’ils nous seraient envoyés. Ils ont finalement été envoyés 1 semaine avant le premier GT, ils comprenaient des modifications importantes, mais aucune projection sérieuse n’a été réalisée, la FSU et d’autres OS avaient fait la demande que soient communiquées d’autres données et que des éléments soient transmis, par exemple, sur le 3eme RDV de carrière pour pouvoir se prononcer sur les propositions. Rien ne nous aura été transmis. Alors que nous avions dit quasi unanimement que présenter des textes sur les RDCV de carrières aujourd’hui, était irresponsable, une nouvelle fois, vous ignorez les OS qui n’ont cessé d’alerter sur l’état d’impréparation et les conséquences pour les personnels. Vous n’avez d’ailleurs, même pas pris le temps de répondre à l’intersyndicale sur sa demande de dissociation, ah oui c’est ce que vous appelez le dialogue social. Sur le texte en lui-même, Les réductions de temps passé dans certains échelons de la classe normale sont loin de corriger le décrochage du salaire des enseignant·es et CPE qui pour les deux tiers ne sont pas concerné·es. Le refus d’envisager la classe exceptionnelle comme le grade de fin de carrière pour toutes et tous illustre l’absence de réelle ambition de revalorisation des carrières, améliorant le salaire continué qu’est la pension de retraite, pire vous créez les conditions de blocage de carrière avec une vision méritocratique inadaptée.

La NDS relative à l’affectation des stagiaires est révélatrice de vos pratiques : avant 2022, elle faisait l’objet d’une concertation, depuis 2022, d’une simple information en multilatérale avant publication…et cette année, un cap est franchi avec  une publication sans information préalable aux OS ! Elle comporte des changements importants, dont un qui en dit long sur votre philosophie : le doublement des points pour les candidat·es reçu·es au premier décile, organiser les compétitions au détriment des collectifs est toute une philosophie aujourd’hui qui pilote l’éducation nationale.

Quant à l’examen ce jour, d’un décret dérogatoire sur les attestations sauvetage et secourisme obligatoires pour certains concours de l’éducation nationale, là-encore, rien n’aura été discuté, aucune information n’aura été transmise aux OS en amont de ce CSA, alors même que ce décret pose des questions liées à la sécurité physique des élèves et des enseignant·es lors des apprentissages.

Pour répondre à certains évènements, dont certains dramatiques, impliquant des jeunes, la ministre a souhaité engager une réflexion sur le climat scolaire. Mais encore une fois, la copie est hors sujet. Le climat scolaire, comme l’ont montré de nombreux·ses chercheurs et chercheuses est multidimensionnel,  il est par exemple, étroitement corrélé à l’état de la justice sociale. Mais le ministère a fait le choix, pour l’instant, de le réduire à une liste de mesures sécuritaires. Des responsables politiques, qui suivent leur agenda politicien, ne jurent que par les portiques et autres dispositifs de reconnaissance faciale. Ces élus  n’ont sûrement jamais vu à quoi ressemble l’entrée d’un collège ou d’un lycée pour imaginer aligner des portiques et gérer, en même temps, un flux de plusieurs centaines d’élèves. La FSU le réaffirme : travailler et apprendre en sécurité ne doit pas être synonyme de bunkerisation des écoles et établissements. Un travail sérieux et de qualité sur le climat scolaire ne pourra passer que par une politique de prévention, avec notamment plus d’adultes dans les établissements, mais aussi une réflexion pour revitaliser la démocratie lycéenne par exemple. La ministre ne pourra s’exonérer de cette responsabilité, en tant que ministre de l’Education nationale et non ministre de l’Intérieur….

Le drame de Nantes a montré l’urgence qu’il y a à répondre à la question de la dégradation très nette de la santé mentale des élèves. Depuis le Covid, nous ne cessons d’alerter, et cela a été confirmé par de nombreuses études scientifiques, sur la détresse de nombreux·ses élèves. Contexte national, international, avenir, situation environnementale, mais aussi système éducatif qui met une pression permanente (à l’image des évaluations standardisées dès le CP ou de Parcoursup), il faut écouter, accompagner, aider ces jeunes, et pour cela disposer de suffisamment de personnels qui constituent des équipes pluriprofessionnelles aux côtés de nos élèves. En l’état actuel des choses, les assises de la santé scolaire semblent très loin de répondre à ces enjeux.

Depuis plusieurs mois, chaque semaine ou presque est marquée par des révélations de violences physiques, psychologiques ou sexuelles commises par des adultes d’établissements scolaires sur des enfants. Ces témoignages, en plus de révéler une conception de l’éducation empreinte d’autoritarisme et de domination violente des adultes sur les enfants soulignent en creux la culture du silence, voire du secret qui prévalait et qui prévaut encore sur les faits de violences et de VSS contre les mineur·es en particulier dans la sphère catholique. Les victimes ont commencé à parler. Il faut écouter, croire, accompagner les victimes, soutenir les lanceurs d’alerte ce qui n’a quasiment jamais été le cas, comme en atteste la situation de notre collègue d’EPS à Chalons en Champagne ou d’une professeure de maths à Bétharram. Les enquêtes, notamment administratives doivent être menées sans entrave. Qui peut croire que le recueil de la parole pourra se faire à travers un questionnaire sur les voyages scolaires ou l’internat sans aborder les périodes de stage et surtout construit en vase clos sans écouter les personnels et les associations de soutien aux enfants victimes de violence ? C’est pourtant ce qu’a commencé à faire le ministère. Le plan Brisons le silence appelle une réponse plus cohérente, globale et collective.

Pour revenir aux questions de gestion des personnels, de management brutal voulu par notre ministère nous dénonçons l’arbitraire et la brutalité de certaines décisions dont celle prise à l’égard de 2  professeurs, représentants syndicaux SNES-FSU et SUD au collège François Mitterrand à Noisy le Grand, mutés dans l’intérêt du service, tout comme trois professeurs du collège Jean Lolive à Pantin. Nous y reviendrons dans une déclaration intersyndicale.

Que dire du blocage assumé par de nombreuses directions académiques sur ce sujet de l’application de l’accord majoritaire Télétravail que nous avons pourtant signé en juin 2023. Bon nombre d’académies ne permettent pas aux personnels concerné·es exerçant en EPLE de formuler la moindre demande, faute de procédure identifiée. Pourtant, aucun personnel relevant des filières BIATSS ne peut être exclu a priori de cette modalité d’organisation du travail ! Si 80% des personnels de la centrale ont opté pour cette modalité, elles et ils sont 60% dans les services académiques ; mais seules 600 demandes, sur 30000 collègues, émanant des EPLE ont pu être recensées par la DGRH, sur 18 académies ! Ce constat établi près de deux ans après notre signature est révélateur et inacceptable. Le ministère doit faire respecter les accords et la FSU interviendra à tous les niveaux  pour que ces blocages soient levés et permettre aux personnels de formuler leur demande, quel que soit leur lieu d’exercice ou académie.

Que dire encore de l’absence de soutien de la ministre aux 137 sénatrices et sénateurs qui, dans le cadre de la loi infirmière, défendent la nécessité de reconnaître les infirmières de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur comme une spécialité infirmière à part entière. Ce sont plus de 1000 infirmières qui se sont réunies hier en congrès extraordinaire pour faire avancer cette question. Pourquoi, alors que vos prédécesseurs s’étaient engagés dans cette voie, refusez-vous aux infirmières placées sous votre responsabilité une formation statutaire leur permettant d’exercer leurs missions avec la réflexivité indispensable à leurs pratiques professionnelles quotidiennes ?

Dans la Fonction publique, des GT ont commencé en vue d’un nouvel accord égalité professionnelle femmes/hommes. Quelle va être la déclinaison dans l’Éducation nationale ? Que va devenir l’axe consacré à la Santé qui semble disparaître du programme de discussion Fonction publique ? Quand le ministère de l’Éducation nationale va-t-il enfin assumer ses responsabilités d’employeur d’un ministère où les femmes représentent 73 % des personnels ?

Pour conclure cette déclaration, la situation pour les personnels de l’éducation nationale se  résume surtout à des régressions : des métiers transformés, une carrière bloquée, aucune revalorisation digne de ce nom, une formation initiale qui les réduit à des exécutant·es de prétendues bonnes pratiques… du coté des élèves, nouveaux programmes prescriptifs et normatifs, angoisse et tri organisé de parcoursup, réforme de la voie pro, lycée Blanquer, Choc des savoirs, tests de conditions physiques à l’entrée en 6ème, autrement dit des mesures qui dessinent une vision utilitariste de l’Ecole, à l’opposé de sa mission émancipatrice, et qui aggravent aussi le dualisme scolaire préfigurant d’un dualisme social dangereux pour la démocratie.
Dans la Fonction publique, c’est une nouvelle année blanche qui se dessine en termes de rémunérations, gel du point d’indice, suppression de la GIPA, ajouté à des mesures vexatoires et punitives comme le jour de carence ou le CMO indemnisé à hauteur de 90 %. La FSU demande l’abandon de ces deux mesures injustifiables et inacceptables  : les fonctionnaires ne sont pas coupables d’être malades !

Mais nos dirigeants ont d’autres priorités et leurs réponses en disent long sur leur mépris des fonctionnaires et de l’éducation nationale ainsi François Bayrou annonce un budget 2026 d’austérité et Emmanuel Macron, une convention citoyenne sur les temps de l’enfant, autrement dit une opération de diversion pendant que l’École s’effondre, avec en creux cette musique bien connue que les enseignant·es ne travaillent pas assez.

Après un premier mai réussi, la FSU s’engage dans un troisième trimestre de mobilisations : le 13 mai pour la Fonction publique et les services publics tout en poursuivant la mobilisation pour l’abrogation de la réforme des retraites.

Bac pro 2025 : des conditions d’examens et une fin d’année inacceptables

Les élèves de terminale bac pro passeront leurs examens ponctuels le 12 mai prochain dans des conditions inacceptables. Les alertes du SNUEP-FSU depuis l’annonce de la réforme en cours sont confirmées.

La nouvelle organisation de l’année n’a pas permis de former ni préparer correctement les élèves pour ces épreuves. L’avancée des examens en mai avec la suppression de quatre semaines de cours et les convocations pour faire passer les examens aux candidat·es libres ont empêché les professeur·es de lycée professionnel (PLP) de terminer les programmes, les obligeant en outre à débuter les contrôles en cours de formation (CCF) dès le mois de mars. Les conditions de passage des épreuves seront aussi dégradées par la continuité de fonctionnement des établissements pour les autres classes (générales et technologiques, CAP, 2de et 1ère pro…).

La ministre de l’Éducation nationale a pour l’instant refusé toute remise en cause de la réforme mettant en place pour la voie professionnelle une mesure qui a échoué pour le baccalauréat général et technologique. C’est un signe du mépris exprimé vers la jeunesse des lycées professionnels, issue en majorité des classes populaires, et vers les PLP.

Après les examens de la mi-mai, les élèves suivront un parcours différencié de six semaines. Le SNUEP-FSU avait alerté sur les conséquences de cette période et sur les préconisations irréalistes du ministère. Injonctions à enseigner une autre discipline que la sienne, groupes classes non déterminés, emplois du temps non connus, informations contradictoires, assiduité des élèves… aujourd’hui encore, la confusion règne et les PLP considèrent que leur métier est remis en cause.

Le décalage entre les annonces politiques et la réalité est criant. Les élèves suivant le parcours poursuite d’études n’auront pas 30 heures de cours par semaine. Les élèves suivant le parcours insertion professionnelle n’auront aucune période de révision pour les dernières épreuves de la session prévue fin juin pour l’oral de projet et la Prévention santé environnement (PSE). Le ministère organise ainsi une inégalité de préparation à certaines épreuves d’un même examen national.

La réforme initiée par C. Grandjean déstabilise les lycées professionnels, au détriment de la qualité de la formation initiale professionnelle des élèves et détériore le métier des personnels de ces établissements. En confirmant le 28 avril dernier le déploiement de la réforme et en nommant un haut-commissaire à l’enseignement et la formation professionnels, signe d’une séparation de la voie professionnelle avec les autres voies, le gouvernement assume continuer la politique de sabotage des lycées professionnels. Les élèves de la voie professionnelle ne sont pas des élèves de seconde zone !

De réformes en réformes, les gouvernements répondent aux exigences du patronat pour imposer le modèle de l’apprentissage dans les établissements scolaires, sans pour autant répondre aux besoins en élévation du niveau de qualification ni garantir un enseignement professionnel ambitieux.

Le SNUEP-FSU dénonce cet entêtement, malgré l’opposition massive des personnels, les désaveux successifs qu’ont subi en instances les textes de la réforme et l’échec des mesures de la réforme (pacte, dispositifs, terminale bac pro…). Depuis des mois les signaux sont au rouge quant aux conditions d’études des élèves de la voie professionnelle scolaire et aux conditions de travail des personnels.

Le SNUEP-FSU rappelle son exigence d’un retour des examens en juin, du rétablissement des heures de cours disciplinaires supprimées par les dernières réformes et d’abandon du parcours différencié qui n’a pour but que d’offrir une main d’œuvre bon marché aux entreprises. Il continue son action et a déposé un préavis de grève à partir du premier jour des examens.

Webinaire “ affectation des stagiaires PLP rentrée 2025 ”

Le mardi 20 mai à 18h00, le secteur métier du SNUEP-FSU organise un webinaire pour répondre à vos questions sur la procédure d’affectation en tant que stagiaire PLP à la rentrée 2025.

Préparer la procédure d’affectation en stage

Dès les derniers résultats d’admission parus, le ministère procède à l’affectation en stage dans une académie ou positionne le ou la lauréat·e en report de stage. Le SNUEP-FSU vous informe et vous accompagne tout au long de la procédure d’affectation.

Le mardi 20 mai à 18h00, participez à notre webinaire. Nous vous présenterons les règles de la procédure d’affectation en stage pour les enseignant·es PLP.

  • Comment calculer mon barème ?
  • Ai-je le droit au maintien dans mon académie de concours ?
  • Qu’es-ce que le mouvement en deux temps ?
  • Je suis ex non-titulaire, ai-je des droits particuliers ?
  • Qu’est-ce que le report de stage ?

Nous répondrons à toutes ces questions et aux vôtres le mardi 20 mai à 18h00 sur notre page Facebook et dans cet article.

S’inscrire au webinaire

Pour s’inscrire au webinaire et obtenir toutes les informations utiles, remplissez notre “fiche contact” accessible via le lien ci-dessous.

Affectation des lauréat·es de concours : le SNUEP-FSU vous informe

Témoignages de PLP sur le parcours différencié

Avancée des épreuves en mai, diminution des heures de cours, parcours différencié, le SNUEP-FSU a dénoncé la réforme Grandjean de la terminale bac pro dès son annonce et a pointé les effets néfastes pour les élèves et pour les personnels.
Au-delà de la perte de cours pour préparer le diplôme, première qualification professionnelle, le SNUEP-FSU avait alerté sur les conséquences du parcours différencié et des préconisations irréalistes du ministère.
Après nos alertes et notre FAQ, voici un florilège des paroles illustrant ce qui se passe dans les lycées professionnels cette année.

STOPPONS le Parcours différencié – RÉTABLISSONS les examens en juin

 » Un mois de cours en moins pour les terminales mais également pour les autres classes dont on a la charge. Entre épreuves d’examen et corrections au mois de mai, je n’ai quasiment pas vu mes secondes… Décourageant ! « 
Stéphanie, PLP STMS (Reims)

Le parcours a commencé mardi. 2,5 semaines d’enseignement pro puis 2,5 semaines d’EG. Les élèves sont tous venus au début, puis de moins en moins. Je ne sais pas à quoi ils s’attendaient mais, visiblement, cela ne leur convient pas.  »
Cécilia, PLP Lettre-Allemand (Strasbourg)

 » La période de PFMP des 1res bac pro a été avancée pour éviter de surcharger les entreprises. Bilan, l’absentéisme au retour de stage est très important : 2 élèves sur 15 attendus en 1 bac pro melec ! « 
Marlène, PLP Lettres-Histoire (Montpellier)

 » Beaucoup d’élèves ont choisi la poursuite d’études. A coup sûr, ils se sont dit qu’ils auraient moins de problèmes qu’en entreprise s’ils étaient absents … donc quasiment personne en cours ! « 
Cédric, EPS (Lyon)

 » J’ai constaté le décrochage massif des élèves de 2de et 1re. Je suis inquiète, ces jeunes vont partir en entreprise dans quelques jours pour ne revenir au lycée qu’en septembre après 4 mois sans cours ! « 
Emmanuelle, PLP coiffure (Nantes)

 » La poursuite d’études commence lundi 26 mai dans mon établissement. Aucune idée de ce que je vais leur proposer. « 
Pascal, PLP Arts appliqués (Normandie)

Avec les nouveaux EDT, certains collègues doublent, voire triplent leurs horaires habituels avec leurs classes de bac pro, et ce, en plus de leurs visites de stage, des convocs et des surveillances d’examens. Nous sommes écœurés… ”
Sylvie, PLP GA (Lyon)

 » Choix des élèves nié, textes officiels bafoués : des vœux en BTS = parcours poursuite d’études imposé (par la direction) ! ”
Claudine, ATDDF (Toulouse)

 » Programme de maths proposé par l’inspecteur de matière professionnelle : 6 semaines sur les pourcentages et les proportions ! Non merci ! ”
Sabine, PLP Maths-sciences (Lyon)

“ La direction propose que nous animions des modules autour de la gestion du stress axés sur l’ « automassage » avec des élèves de terminale majoritairement de sexe masculin. Expérience que nous ne tenterons pas. « 
Stéphanie, PLP BSE (Rennes)

“ S’agissant des 5h par semaine de travail en autonomie, la direction a décidé de concentrer ce temps sur la dernière semaine de façon à libérer les élèves… et d’éviter la difficulté matérielle des salles et espaces de travail durant les semaines précédentes. « 
Mokrane, PLP Génie mécanique (Rennes)

« Première semaine du parcours, 50 % des élèves sont absents. Deuxième semaine, 100 % sont absents !  » Adil, PLP  Maths-sciences, (Nice)

 » Des élèves sans la moindre motivation : deux heures passées à ne rien faire. C’est horrible ! Demain j’ai encore une séance, j’angoisse.  »
Pascal, PLP Lettre-histoire (Lille)

 » Des élèves présents physiquement mais en plein relâchement après les épreuves et en attente des résultats de Parcoursup. Difficile de les motiver.  » Caroline, PLP Esthétique (Amiens)

 » 16 élèves attendus pour la poursuite d’étude, 5 présents. La semaine prochaine nous sommes convoqués à l’extérieur, les élèves ne viendront pas …  »
Damien, PLP Eco-gestion (Reims)

 » J’ai un groupe avec des élèves que je ne connais pas et issus de toutes les classes…Bref, vivement la fin de cette drôle d’expérience !  » 
Fabienne, PLP Lettres -Anglais (Poitiers)

 » Le parcours poursuite d’étude commence lundi. Aucune visibilité sur le nombres d’élèves présents, aucun EDT communiqué aux enseignants et aux élèves ! C’est le bordel ! « 
Alexandre, Génie Bois (Créteil)

 » J’ai eu 2 élèves en terminale aujourd’hui alors que la période dédiée aux examens n’est pas encore terminée… et que le parcours différencié ne commence que lundi. « 
Vincent, PLP Génie Électrotechnique (Lille)

 » Avec 170 h de cours en moins sur 3 ans, les élèves sont moins armés pour les études supérieures. « 
Olivier, PLP Math-Sciences (Versailles)

Des élèves qui se croient en (grandes) vacances depuis la mi-avril, un absentéisme très net sitôt les CCF terminés : comment l’année va-t-elle se terminer ?
Sylvain, PLP MSMA (Besançon)

“ Ma matière disparaît : je me sens déconsidéré, discrédité, ignoré, ma discipline n’est pas considérée. ”
Christophe, PLP Arts Appliqués (Limoges)

“ Ce parcours différencié nécessite un minimum de préparation : sans BTS dans l’établissement, difficile de connaître les attendus ”
Muriel, PLP Lettres-anglais, (Orléans-Tours)

 » Pas de PSE dans le nouvel EDT pour ne pas désavantager les élèves en stage. Toutes les heures seront faites du 23 au 25 juin avant l’épreuve de PSE. Les élèves vont saturer ! « 
Mathilde, PLP BSE (Lille)

Les “activités » proposées ne tiennent pas compte de nos compétences et savoirs. Par exemple, je ne suis pas expert en auto-massage. C’est à la fois une porte ouverte à des dérives et une remise en cause de notre métier.  »
Franck, PLP Lettres-histoire, (Rennes)

“ L’équipe corrigera l’épreuve de Français les 15 et 16 mai. Les cours sont annulés les 12 et 13 mai, c’est une semaine entière qui est gâchée ! ”
Simon, PLP Lettres-histoire (Nantes)

 » Comment reconquérir le mois de juin, alors qu’on perd aussi le mois de mai ? Entre épreuves, convocations et conseils de classe avancés, pas sûr d’avoir des élèves en mai-juin. C’est une catastrophe ! ”
Catherine, PLP Génie Productique (Besançon)

“ La réforme de la terminale bac pro m’a obligé à avancer les épreuves de CCF du CAP, prévues les jours des épreuves ponctuelles du bac pro. ”
Pascal, PLP Lettres-Histoire (Limoges)

“ Nous corrigeons l’épreuve d’éco-droit du 21 au 23 mai, l’épreuve pro les 26 et 27 mai. Autant de cours de pro en moins pour nos élèves. De quoi les inciter à sécher les autres cours ! ”
Laurence, PLP Eco-gestion vente (Nantes)

Dans mon lycée, l’établissement est fermé du 12 au 20 mai.
Fabien, PLP Méca Construction (Amiens)

Je suis convoquée du 26 mai au 2 juin inclus pour les oraux du CAP AEPE (apprentis) et correction de l’épreuve 2 du bac pro ASSP. Encore des cours en moins pour mes élèves de 2de et première ! ”
Florence, PLP BSE (Bordeaux)

 » 75 % des élèves en insertion pro n’ont pas cherché de stage. Nous avons décidé de les intégrer dans les cours de 1ère, mais ça m’étonnerait qu’ils viennent. » 
Elisabeth, PLP arts appliqués, (Montpellier)

 » Difficile d’accompagner pour Parcoursup les élèves qui sont en stage ! Il risque d’y avoir des loupés.  » Ervan, PLP Génie Bois (Grenoble)

Une majorité de mes élèves ont choisi d’aller en stage. Les autres ont clairement signifié qu’ils·elles ne viendraient pas au lycée.
Souraya, PLP BSE (Rennes)

“ Trouver un lieu de stage va être compliqué quand d’autres classes, de seconde et première, s’y trouvent durant la même période. “
Frédéric, Carrosserie (Orléans-Tours)

« Les élèves préfèrent partir en stage pour être rémunérés 600 €. Cette somme peut leur permettre de financer le permis ou les vacances » 
Violaine, PLP Génie Thermique (Versailles)

Dans mon établissement, 94 % des élèves souhaitent partir en stage.
Cyril, PLP Lettres-histoire (Lyon)

“ Les élèves ont du mal à trouver un stage. Quelles perspectives leur reste-t-il quand ils ou elles ne veulent pas poursuivre leurs études ? ”
Aude, PLP Documentation (Besançon)

Le proviseur veut imposer un positionnement définitif. Que va-t-on faire des élèves qui ont choisi le stage et n’en trouvent pas ? “
Cécile, PLP Maths-sciences (Toulouse)

“ Certains ont trouvé un travail rémunéré au SMIC pendant les 6 semaines notamment comme préparateurs de commandes dans un entrepôt de logistique ou chez Mc Do. « 
Nicolas, PLP logistique (Nantes)

“ La restauration propose des contrats de 3 mois dès le 1er juin. Les élèves veulent donc négocier leurs jours de passage de l’oral de projet et de PSE alors que c’est national ! « 
Carole, PLP Hôtellerie (Montpellier)

“ 35 % des élèves restent en cours mais les autres n’ont pas tous ramené une convention signée. « 
Vincent, PLP Conducteur Routier (Nice)

“ Les élèves se sont positionnés pour le stage mais n’en cherchent pas et m’ont clairement dit qu’ils ne seraient pas là en juin. ”
Joëlle, PLP Lettres-Histoire (Limoges)

En mars, CCF passés, les élèves ont commencé à ne plus venir en cours. Année considérée comme terminée !
  Romain, PLP Maths-sciences, (Rennes)

“ CCF avancés d’un mois, moins de temps pour acquérir des savoir-faire en atelier. ”
Christian, PLP MSMA (Besançon)

“ Le programme ne sera pas terminé avant les épreuves ponctuelles ! ”
Karine, PLP Eco-gestion (Limoges)

Difficile de planifier les CCF en équipe avec une date limite de remontées des notes du Bac Pro aussi avancée ! Résultat : plusieurs CCF par jour dans plusieurs matières. ”
Charles, PLP Génie Méca Construction (Besançon)

Le parcours différencié conduit à un traitement inégal des élèves.
Olivier, PLP Méca auto (Limoges)

Les cours de 2de et 1re sont maintenus pendant les épreuves mais nous sommes convoqués pour des surveillances sur ces mêmes créneaux.
Gaëtan, PLP Maths-sciences (Nantes)

Le 13 mai, le lycée organise une scène ouverte de 16h à 18h ! L’épreuve d’Eco-gestion se termine à 16 h 40 pour les ⅓ temps. Quel mépris pour nos élèves !
Sandrine, PLP GA (Montpellier)

“ Mon proviseur, chef du centre d’examen, a fait passer l’oral de projet de certaines classes de terminale mi-avril, malgré nos alertes sur l’irrégularité de ces dates ! ”
Philippe, PLP Lettres-Histoire (Lyon)

La période d’examen n’est pas banalisée. Les élèves de terminale alternent dans une même journée cours et épreuves ! C’est insensé !
Elisabeth, PLP Arts appliqués (Lille)

Faire respecter vos droits avec notre FAQ

STOPPONS le parcours différencié !

Reportage sur le parcours différencié au 7/10 de France inter du lundi 28 avril. A écouter à partir de la 10è minute.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-7-10/le-7-10-du-lundi-28-avril-2025-6672384

livitoto