Salaire, emploi, réformes régressives (assurance chômage, nombreuses déclarations sur la réforme des retraites…), en cette rentrée, les mesures défavorables aux salariés se multiplient. L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une journée de grève le mardi 5 octobre pour exiger l’augmentation des salaires, l’abandon définitif des réformes des retraites et de l’assurance chômage, un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi….
L’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle en ligne
L’appel de l’intersyndicale de la Fonction publique en ligne
Pour la FSU
Les services publics sont le bien de toutes et tous, la seule richesse de celles et ceux qui n’ont rien.
La réduction des inégalités sociales est indissociable de l’extension des services publics.
La pandémie a montré l’utilité des services publics, mais aussi leur dégradation actuelle faute de moyens et de personnels, préjudiciable à la société tout entière quand ils ne peuvent plus accomplir leurs missions.
L’urgence climatique de plus en plus palpable impose une transition écologique rapide de la société. Il n’est pas possible pour engager cette transition de s’en remettre aveuglément au marché et aux entreprises privées, tournées vers la satisfaction immédiate d’intérêts privés.
Les services publics et leurs agent-es ont donc un rôle majeur, double, à jouer.
- Offrir à toutes les populations des services publics de qualité nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie et à leur émancipation.
- Participer à la protection de la population des effets des changements climatiques tout en facilitant la transition vers un modèle social plus sobre et plus juste.
Le développement des services publics engendre des emplois supplémentaires non délocalisables.
De tels emplois nécessitent des garanties statutaires assurant l’autonomie professionnelledes agent-es face aux pressions de toute nature, dans le souci d’une même qualité de service pour tous les usagers.
Il faut également des personnels en nombre suffisant, disposant de moyens adaptés pour accomplir leurs missions.
Il faut donc rendre la fonction publique attractive.
Cela passe aussi par de bonnes conditions de travail et des rémunérations attractives.
La FSU et ses syndicats portent de nombreuses revendications, dont :
- l‘augmentation de la valeur du point d’indice,
- le rattrapage des pertes subies,
- des mesures générales pour toutes et tous les agent·es permettant une augmentation significative du pouvoir d’achat,
- la titularisation des contractuels
- l’abrogation de la journée de carence.
En savoir plus: https://fsu.fr/conference-sur-les-perspectives-salariales-6-juillet-2021/
Au lieu de cela :
Nous, agents des services publics, titulaires comme contractuel-les, subissons depuis une trentaine d’années, et tout particulièrement sous ce gouvernement
- des conditions de travail dégradées par les coupes budgétaires, les réorganisations incessantes des services, les suppressions d’emploi, l’augmentation de la précarité
- des injonctions paradoxales à toujours faire mieux avec moins, source de souffrance au travail et de perte de sens de nos métiers
- un management de plus en plus envahissant, la perte des garanties collectives de traitement équitable, liée à l’affaiblissement du rôle des commissions paritaires et l’augmentation de l’arbitraire, induites par la loi de Transformation de la Fonction publique de 2019
- des gels de rémunération, entraînant des pertes considérables de pouvoir d’achat et effondrement de l’attractivité des emplois publics
- du « fonctionnaire bashing », basse diversion, tentant d’imputer aux agents publics toutes les difficultés des services publics constatées par les usagers, L’objectif à peine caché est d’amplifier la privatisation des services publics.
C’est pourquoi la FSU invite les personnels des services publics à exprimer fortement leurs revendications en se mobilisant massivement le 5 octobre à l’appel de l’intersyndicale