Continuer d’agir pour une société plus juste et solidaire

dans l’intérêt des lycées professionnels, des élèves et des personnels

Avec les résultats des élections législatives, l’espoir d’une dynamique pour une rupture de progrès et de justice sociale perdure. Alors qu’elle espérait la majorité, même relative, l’extrême droite et son projet politique raciste, xénophobe et antisocial n’accèdent pas au pouvoir. Résultat d’une politique libérale aggravant les inégalités et démantelant les services publics, la majorité présidentielle sortante subit un revers cuisant. Pour faire barrage à l’extrême droite et enfin rompre avec les politiques des dernières années, le SNUEP-FSU a pris ses responsabilités en portant ses revendications et en soutenant le programme des candidat·es du Nouveau Front Populaire. 

Quel que sera le prochain gouvernement, la défense du service public d’éducation et l’élévation du niveau de qualification par un diplôme resteront des principes incontournables de notre action. L’enseignement professionnel public contribue à l’émancipation de la jeunesse et des futur·es ouvrier·es et employé·es, et ainsi à lutter contre les idées d’extrême droite.

Un vaste plan d’investissement dans les lycées professionnels est plus que jamais nécessaire et dès maintenant, les personnels et leurs représentant·es doivent être entendu·es : abandon de la prépa-2de, du parcours différencié en terminale bac pro et des dispositifs anti-pédagogiques, moratoire sur la refonte de la carte des formations. La loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel doit être abrogée et le subventionnement de l’apprentissage stoppé. Pour résoudre la crise du recrutement, il y a urgence à redonner du sens au métier de professeur·es de lycée professionnel en augmentant le temps d’enseignement professionnel et général, urgence à augmenter les salaires, urgence à améliorer les conditions de travail.

Attaché à une action syndicale stable dans un contexte politique fluctuant, le SNUEP-FSU appelle les personnels à le rejoindre pour renforcer le syndicalisme, pilier des contre-pouvoirs et construire ensemble les mobilisations nécessaires pour se faire entendre et voir se concrétiser les revendications des personnels.

Paris, le 9 juillet 2024