Le Snes, le Snuipp, le Snep et le Snuep continuent de contester le système opaque et arbitraire que le ministre veut imposer.
Le ministère a réécrit les lignes directrices de gestion (LDG) concernant les carrières. Les modifications les plus importantes concernent l’accès à la classe exceptionnelle.
Le ministère campe sur sa volonté de promotion « au mérite » allant même jusqu’à indiquer que tous les enseignant·es n’ont pas vocation à terminer leur carrière à ce grade. Ce passage s’effectuerait par le choix arbitraire des chef·fes d’établissement et des IEN. Ceux-ci devraient émettre un avis « très favorable » pour que les collègues soient dans le tableau d’avancement. Le passage serait bloqué avec un avis favorable ou opposition, laissant les enseignant·es à la merci de leur chef·fe d’établissement et inspecteurs pour cette promotion. Le SNUEP-FSU exige une grille basée sur le modèle de la hors-classe avec des avis pérennes qui permettent un passage automatique à partir d’une ancienneté de 3 ans dans le 7ème échelon. Avec le recul de l’âge de la retraite, des collègues pourraient rester bloqué·es 15 ans et n’avoir que la GIPA comme perspective d’augmentation salariale. Le SNUEP-FSU exige la modification du projet, avec une réelle égalité F/H et le retrait de ces propositions iniques, contraires aux promesses du ministère sur la fluidité des fins de carrière.
L’ensemble des organisations syndicales ayant rejeté ce projet, le CSA ministériel est reconvoqué le 21 novembre. Avant ce CSA ministériel, les syndicats de la FSU interpellent le ministre dans une lettre ouverte (cf ci-dessous).
Le SNUEP avec la FSU continuera de se battre pour un tout autre projet. Pour le SNUEP-FSU, l’ensemble des collègues doit avoir la perspective d’accéder à la classe execptionnelle et à l’indice sommital du corps.